mercredi 22 février 2012

Facebook a la cote, Mark Zuckerberg aussi…



Facebook a la cote, Mark Zuckerberg aussi…

L’entrée en bourse de Facebook devrait logiquement réduire le pouvoir d’action de Mark Zuckerberg. En effet, en laissant libre la majorité de ses parts, le jeune milliardaire devrait réduire son pouvoir de décision. Enfin, ce concept basique de réduction des droits de votes aux profits des actionnaires lors d’une cotation en bourse n’a pas dû plaire à notre « petit » génie qui a encore une fois su trouver la parade.

On le sait, pour Zuckerberg, Facebook est plus qu’une entreprise, c’est son bébé. Et bien sur, qui laisseraient des personnes extérieures choisir la direction à prendre pour son enfant. C’est là que Zuckerberg a décidé (en plus de protéger son patrimoine) de protéger son pouvoir décisionnel.

Après l’ouverture du capital, Zuckerberg ne détiendra plus que 24 à 28% des actions de facebook (représentant environ 18 milliards de dollars). 24 à 28% donc, ce qui signifie que jeune PDG ne dispose plus en théorie de la majorité des droits de votes lors des conseils d’administration.

Comment Mark Zuckerberg a donc fait pour se prémunir contre une perte de son pouvoir d’actions? Pour ce faire, Facebook a choisi, sur le modèle des grandes sociétés familialles américaine de structurer l’entreprise de telle manière qu’elle aura deux types d’actions. Les actions de catégories A et celle de catégories B.

Chaque action de catégorie B représente en termes de droit de vote 10 fois celle des actions de catégorie A. Cette distinction en deux catégories permet en réalité à Mark Zuckerberg de détenir près de 57% des droits de votes, ce qui lui permet toujours d’assoir son pouvoir sur Facebook.

Mais Mark Zuckerberg ne s’est pas arrêté la ! En plus d’avoir divisé en deux les catégories d’action, il y a ajouté une clause de transformation. En effet, dès lors qu’un détenteur d’action de catégorie B décidera de les céder à un tiers, ces actions se transformeront en action de catégorie A. Ce qui augmentera encore plus le pouvoir décisionnel de Mark Zuckerberg.

Ce système (tout à fait légal) marquera l’expérience d’une dictature d’entreprise encore jamais vu pour une entreprise coté en bourse. Pour exemple, même Bill Gates lors de l’introduction en bourse de Microsoft avait dû renoncer à la majorité des parts.

Pour conclure, et en citant l’article de Rémi-Samuel M. « Facebook rentre en bourse!! », Mark Zuckerberg est en quelque sorte l’une des importantes menaces de Facebook pour les investisseurs. Et il est une menace à (très) long terme puisque le petit génie et son armée de conseiller et d’avocats ont protégés son capital jusqu’après sa mort. Il pourra choisir seul de nommer un successeur sans même recourir à une assemblée extraordinaire. Ça donne envie d’être dans les petits papiers du geek le plus célèbre !

Ariel A.

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